LES AUTOGREFFES
Ce sont surtout elles qui ont véritablement changé le paysage de la Rhinoplastie ces dernières décennies. Elles permettent tout à la fois, le renforcement de la charpente, l’augmentation de certains volumes, et une meilleure définition des contours.
Leur potentiel est pleinement exploité dans les techniques ouvertes. Trois sources sont disponibles : le septum, de loin le plus avantageux ; la conque d’oreille, et le cartilage costal en cas de besoin important.
Comme les sutures, il en existe tout un arsenal dont nous ne décrirons que les principaux en partant du Radix à la pointe :
Le Spreader Graft
C’est une baguette cartilagineuse taillée sur un prélèvement de cloison qui va, en un ou deux exemplaires être suturé le long du Dorsum entre les triangulaire. Son rôle est multiple : éviter un « toit ouvert » ou un « V inversé », élargir un Dorsum trop fin « en tension », redresser une courbure ou une ensellure et il sera alors choisi avec une courbure inverse.
Bouclier de SHEEN et supra Tip
Ils sont utiles pour mieux dessiner une pointe mal définie ou ronde.
L’Etai Columellaire
Il trouve toute son utilité en cas de peau épaisse, de crus Mésiales grêles, ou de besoin d’augmenter la projection.
Les ALAR Batten
Ils sont précieux pour corriger une asymétrie des crus latérales ou pour les renforcer en cas de collapsus inspiratoire.
Le Rallongement de cloison
peut se faire par simple ajout caudal ou par un apport costal plus conséquent
Date de dernière mise à jour: le 8 mars 2011


